Pourquoi suis-je devenue thérapeute ?
Je suis une anxieuse et je le resterai toujours. La différence est qu’aujourd’hui mon anxiété me sert plus qu’elle ne me dessert.
A l’âge de 17 ans j’ai développé un Trouble Anxieux Généralisé (TAG) qui a réduit ma vie comme une peau de chagrin, à la taille de mon petit studio parisien.
Tout a commencé par une attaque de panique dans le métro sans aucune raison apparente. Choquée par cette expérience très désagréable durant laquelle j’ai cru mourir, j’ai décidé d’éviter le métro, préférant le bus ou la marche à pied. Mais les crises ont repris dans le bus et dans la rue, de jour comme de nuit. Mes stratégies d’évitement se sont démultipliées et j’ai fini par ne plus sortir du tout. Après quelques mois d’enfermement dans mon propre appartement, j’ai consulté mon médecin traitant qui m’a directement envoyée consulter un psychothérapeute.
Je me rappelle encore de ma première séance autant que de la dernière ! Cette thérapie m’avait littéralement et profondément transformée. J’ai alors voulu comprendre comment une simple thérapie par la parole et quelques exercices dits « d’exposition » pouvaient à ce point agir sur ce qui, quelques mois auparavant, m’apparaissait comme incontrôlable et inguérissable.
J’ai eu envie de transmettre à d’autre la puissance de la psychothérapie et d’aller plus loin dans la découverte des différentes méthodes de soin.
Grâce aux neurosciences, aujourd’hui notre connaissance du cerveau nous aide à mieux utiliser les outils à notre disposition pour traiter certains troubles comme les troubles anxieux, les TOCs, les phobies, les troubles du stress post traumatique ou encore le trouble de la personnalité Borderline.
Quel est mon parcours ?
J’ai débuté mon parcours par une formation universitaire en psychopédagogie de l’adulte à l’université de Paris XIII. J’ai ensuite exercé diverses fonctions au sein des ressources humaines de grands groupes internationaux avant de me réorienter vers la psychologie et l’étude de la psychopathologie, de la psychosomatique et des apports récents des neurosciences en thérapie.
Les neurosciences offrent des repères pour comprendre les effets du trauma, la régulation émotionnelle, ou les mécanismes de défense.
Elles renforcent la légitimité des approches comme l’EMDR, la Sophrologie en montrant leur impact sur le cerveau.
Installée en cabinet libéral à Opio dans les Alpes Maritimes, j’accueille aujourd’hui les adolescents, les adultes, les séniors en thérapie inidividuelle ou de couple. Pour les aider je dispose d’une panoplie d’outils tels que l’EMDR, la Sophrologie, les Thérapies Cognitivo-comportementales que je décide d’utiliser selon les besoins des patients.
Nos ressources sont infinies
Mais hélas la plupart d’entre elles restent inexploitées, car souvent inconnues de nous-mêmes.
Nous passons notre vie entière à traverser des joies, des peines, des épreuves plus difficiles que d’autres qui laisseront en nous une marque indélébile. C’est ce qu’on appelle le « trauma ». Le trauma est un choc qui crée une blessure psychique. Il en découle « le traumatisme » qui n’est autre que la conséquence du trauma et qui se décline en différents symptômes imprimés dans notre inconscient.
De notre capacité à dépasser, à intégrer, voire à sublimer ces épreuves dépend notre parcours de vie, notre équilibre psychique et notre épanouissement personnel.
Nous sommes un flux constant.
La psychothérapie, faut-il encore le démontrer, est un passage incontournable dans la réparation de nos blessures psychiques, qu’elles soient conscientes ou inconscientes.

